« Mais quand sera venu le consolateur… L’esprit de vérité qui procède du Père »


Jean XV – 26 : version texte | version audio


Révélation de Jésus Christ reçue par Gottfried Mayerhofer

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« Si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas à vous », et je montrais par là que mon retour au Père, selon que j’eus à m’exprimer cette fois, représentait justement l’acte final de ma mission, et en même temps le commencement de leur mission, selon mes plans déjà établis, dans le but de récupérer ce qui été perdu, et que pour cela mon départ était tout à fait inévitable et nécessaire. Je dus conclure ma vie terrestre avec un tableau et une image indélébile pour toutes les éternités avec l’acte le plus grand d’humilité et d’amour, comme une confirmation montrant que mon action était conforme à mes enseignements. Et c’était là mon devoir sacré, en tant que maître et guide, de leur offrir une compensation pour ma perte, un remplaçant, bien qu’invisible, mais substantiellement égal à moi ; de sorte que je promis le consolateur, c’est-à-dire l’Esprit Saint, qu’eux, en un premier temps, se représentaient plutôt comme une personnalité, que comme une puissance. Quand je leur dis encore ces nombreuses paroles, alors qu’ils n’avaient pas encore atteint une compréhension spirituelle véritable, ils ne comprirent pas mes paroles dans leur vrai sens, et moins encore le sens de mes dernières paroles d’adieu très profondes ; et c’est pourquoi j’ajoutai même : « J’aurais encore beaucoup de choses à ajouter, mais maintenant vous n’êtes pas en mesure de les supporter », en d’autres termes : Je ne peux vous exprimer les choses de l’Esprit au moyen d’idées humaines terrestres ; vous êtes croyants, c’est vrai, cependant vos capacité de discernement sont encore limitées, et vous êtes de faibles enfants ; c’est pourquoi doit donc d’abord descendre sur vous la consécration finale, ou puissance spirituelle, pour que, de petits garçons en esprit vous puissiez passer à la faculté d’hommes mûrs, afin de mettre à profit et en pratique ce que vous avez appris de moi, et donc de donner aussi aux autres ce que vous avez reçu de moi. La descente de Mon Esprit leur apporta la régénération spirituelle, car moyennant celle-ci, s’accomplit en eux l’acte de la séparation du spirituel et du mondain ; de sorte que la vie de l’intellect pur cessa ; et la vraie vie de l’Esprit, celle du cœur, eut son début ; ils se trouvèrent armés d’une force spirituelle de volonté pour parler et œuvrer de la façon dont ma doctrine l’exigeait, afin de continuer l’œuvre de Rédemption qui avait été commencée par moi. Et ce qui arriva alors avec mes disciples, s’est ensuite répété de siècle en siècle avec certains hommes choisis par moi dans le même but ; jamais il n’y eut pénurie d’hommes m’étant complètement dévoués, qui sacrifièrent même leur vie pour leur convictions ; il y eut toujours quelqu’un qui était appelé pour avertir les peuples et pour raviver ma doctrine payée à prix si cher, pour la Rédemption du genre humain. De tels hommes étaient appelés à empêcher que la vérité ne tombât dans l’oubli, et à faire en sorte que même au milieu des plus gros abus introduits dans la religion, la doctrine de la foi authentique pût au moins se maintenir. Dans votre siècle non plus il ne manque pas de tels hommes inspirés par Dieu ; et maintenant, alors que le genre humain voudrait s’enfoncer dans la vase fangeuse des laideurs mondaines, alors que la période d’épreuve pour l’humanité approche de sa fin, va en augmentant le nombre des disciples de ma vraie doctrine pour poser les fondations de mon grand édifice spirituel, de sorte qu’à mon retour je puisse trouver des cœurs croyants, je ne prêcherai plus à des oreilles sourdes, parce que l’aurore spirituelle aura déjà éclairci un peu les ténèbres nocturnes ; et les yeux de ceux qui me vénèrent devront être déjà préparés à supporter sans aucun dommage la splendeur de ma lumière de vérité et d’amour. Et de la même manière que je promis et envoyai un jour à mes disciples le consolateur, ainsi même aujourd’hui j’infuse en chaque cœur qui m’est dévoué la vraie consolation qui peut dériver seulement de ma doctrine d’amour, comme vérité révélée par l’œuvre de l’Esprit-Saint, et qui, mise en pratique promeut la foi et augmente l’amour. Actuellement le vrai consolateur se trouve dans l’homme-même ; il augmente progressivement seulement avec l’accomplissement de mes deux préceptes d’amour à condition qu’ils soient conçus justement dans leur essence spirituelle, et justement mis en pratique. Depuis de nombreuses années déjà mes communications glissent si abondantes, que je suis en vérité déjà depuis pas mal de temps descendu spirituellement sur la terre, et j’inspire, je guide effectivement mes enfants mieux encore que lorsque j’étais personnellement présent dans la chair. Mais d’autre part il ne manque encore que ma présence visible ; mais cela ne peut encore arriver, pour ne pas amoindrir la libre volonté des hommes et pour ne pas les contraindre dans la foi. Autrefois, je dus venir moi-même, pour donner la preuve, avec des paroles et moyennant des œuvres, de la réelle existence d’un Dieu ; ayant fait tout cela déjà une fois, maintenant ce n’est plus le cas ni la nécessité d’employer de tels moyens de pression, particulièrement maintenant où la science avec ses découvertes a démontré et entrouvert de suffisantes voies dans le champ de ma création et dans la nature elle-même ; et les hommes qui scrutent et comprennent avec le cœur et l’Esprit peuvent Me découvrir, Me trouver et Me reconnaître partout, depuis le grain de sable et au-delà. Aujourd’hui ce n’est plus le cas de croire aveuglement, car toutes les voies sont ouvertes pour reconnaître l’existence d’un Dieu ; et seul celui qui a tout intérêt à vouloir être aveugle, peut nier son existence. Tout dans ma création infinie, sans exclure le cœur humain, en dépit de toute démonstration du contraire, parle de la réelle existence d’un Dieu, d’un Législateur, et, comme l’enseigne l’Écriture Sacrée, d’un Père aimant qui malgré tous les égarements et l’insouciance de la part des hommes, veut toujours employer le pardon et non le châtiment, la patience et non le jugement, et veut toujours élever la vie spirituelle, et non la mort du pécheur. Mes enfants ! N’allez pas au loin chercher le consolateur, car il se trouve déjà dans vos cœurs ; et vous-mêmes vous êtes les maîtres de votre tranquillité, il tient à vous de mettre dûment en pratique avec les paroles et avec les actes ce qui vous fut donné avec tant d’abondance. Que ne vous donnent pas d’inquiétude les extravagances qui partout se manifestent maintenant, particulièrement dans le monde religieux, parce qu’elles ne sont en définitives pas autre chose que des signes de réveil ; à ceux qui voudront insister sur ces voies, et ne voudront pas poursuivre plus avant à la recherche de la vérité, à ceux-là il manque le facteur principal et vital, le consolateur, qui fut promis par moi seulement à ceux qui me suivront avec foi, et non dans les cœurs où manque la vraie persuasion, c’est-à-dire où l’esprit de la vérité n’a pas encore fait son entrée. Celui que je promis à mes disciples, je le promets et l’enverrez à tous ceux qui en esprit et en vérité mettront ma doctrine en pratique. Il n’y a qu’une seule vérité ; qui ne lui rend pas hommage, édifie sur le sable ; et quand sur la terre éclateront les grandes conflagrations matérielles et spirituelles nécessaires pour la purification de l’être animico-spirituel, alors un semblable édifice, disparaîtra sans laisser de trace. Ce qu’un Dieu a prononcé, et avec tant de sacrifices a montré avec les faits, comme cela a été mon cas sur votre terre, cela ne peut ni tromper ni faire illusion ; se font au contraire des illusions tous ceux qui cherchent le consolateur dans leur vie de l’intellect, alors qu’il n’est repérable que dans le cœur seulement. Lisez et méditez donc bien et souvent ces paroles que mon Jean a citées dans les chapitres 15, 16 et 17 de son évangile, et ceux contenus dans le sermon sur la montagne( voir Mathieu 5,6 et 7 ). Que ce soit donc pour vous la grande consolation que je place dans vos cœurs après l’accomplissement de toute bonne action, la meilleure récompense et la plus grande paix : la conscience d’avoir suivi mes enseignements et mes paroles, qui au déclin de toute la splendeur et de toute la puissance mondaines, constitueront l’ultime soutient, et qui seront l’ancre de salut pour les combattants au milieu des événements mondiaux. AMEN !